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Le "bac à sable réglementaire" pour les entreprises fintech est en vigueur depuis le 1er septembre 2020. Le bac à sable FMA permet aux entreprises fintech, sur une base temporaire, de recevoir des exigences de licence moins strictes que les autres acteurs du marché, tout en assurant une divulgation étendue. Si la phase de test réussit, la fintech quittera le bac à sable FMA avec une licence de services financiers qui ne sera plus soumise à des restrictions.1
Bien que le bac à sable FMA soit globalement positif, la fintech doit équilibrer ses avantages par rapport au fardeau potentiel. D'une part, les fintechs peuvent tester leur business model dans un environnement contrôlé. En revanche, les fintechs sont sous surveillance, elles doivent obtenir une licence temporaire (qui est soumise à la procédure de licence sandbox) et, plus important encore, elles doivent ouvrir leurs technologies à la FMA. En fonction de leur modèle commercial particulier, il est conseillé aux entreprises fintech d'examiner attentivement s'il serait préférable qu'elles obtiennent une licence "traditionnelle" de la FMA, ce qui, dans certaines circonstances, peut les soumettre à une surveillance peut-être encore moins stricte de la part de la FMA.1
Indépendamment du bac à sable de la FMA, la FMA est généralement consciente de la nécessité pour les entreprises fintech d'obtenir une sécurité juridique concernant le cadre réglementaire applicable, ce qui peut être écrasant pour les acteurs du marché peu familiarisés avec la réglementation des services financiers. À cet égard, la FMA a lancé une plate-forme Web dédiée aux entreprises fintech FMA FinTech Navigator, qui permet aux entreprises fintech de communiquer avec la FMA sur des questions liées aux lois réglementaires (par exemple, si l'activité commerciale proposée peut entraîner des exigences de licence, etc. . ). En outre, dans un questionnaire de type questions-réponses, les fintechs peuvent auto-vérifier certains modèles commerciaux standard pour d'éventuelles exigences de licence en vertu de la législation autrichienne.2
Le FMA est généralement favorable lorsqu'il est approché de manière respectueuse et constructive. Cependant, la pratique récente a montré que les réponses de FMA prennent plus de temps que par le passé et - selon le modèle d'entreprise spécifique - FMA effectue une diligence raisonnable plus approfondie qu'auparavant. Si le modèle commercial est ou peut être soumis à licence, la FMA doit en informer le demandeur. Si tel est le cas, les entreprises fintech devraient explorer les alternatives potentielles, y compris le partenariat avec des acteurs du marché agréés (qui pourraient agir en tant que banques fictives, par exemple). La marque blanche devient de plus en plus pertinente pour les entreprises fintech.1
De plus, il n'existe actuellement aucune incitation fiscale spéciale pour les entreprises fintech. Cependant, les startups fintech bénéficieront des mêmes avantages que les autres startups. Ces incitations s'appliquent, en particulier, lors de la création d'entreprises, et l'essence de ces incitations est l'exonération de certaines taxes légales et droits de timbre. En outre, diverses institutions apportent un soutien (y compris en termes de financement) aux start-ups et aux entreprises fintech.3
Les restrictions spécifiques à la commercialisation des services fintech (en plus des exigences générales du droit de la concurrence) ne s'appliquent généralement pas, sauf si l'activité est réglementée ou si les produits sont des instruments financiers ou des valeurs mobilières. Des restrictions s'appliqueront en ce qui concerne les services réglementés ou les titres et instruments financiers. Les entreprises Fintech sont encouragées à enquêter sur les restrictions marketing spécifiques qui peuvent s'appliquer à leur cas d'utilisation particulier. En particulier, le marketing par e-mail et démarchage téléphonique est sévèrement limité en Autriche. À quelques exceptions près (par exemple, lorsque le destinataire a donné son consentement ou s'il existe une relation commerciale antérieure), en règle générale, aucun e-mail ne peut être envoyé à des fins de marketing direct.1
Il n'y a pas de règle générale interdisant un site Web comparant différents produits financiers. Cependant, la frontière est mince entre la simple comparaison des caractéristiques des produits réglementés et la possibilité d'offrir ou de vendre ces produits au public. Les opérateurs de sites Web sont instamment priés de tenir compte des règles de commercialisation spécifiques dans divers actes juridiques applicables aux produits financiers, notamment la loi sur la surveillance des valeurs mobilières de 2018, la loi sur les fonds d'investissement et la CMA.1
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